lundi 16 octobre 2023

À la rencontre des agricultrices des filières partenaires de Jardin BiO étic

Ces prochains mois, nous allons suivre le périple d’Emilie, baroudeuse et acheteuse pour Léa Nature. Son projet : nous faire découvrir le quotidien des agricultrices des filières partenaires de Jardin BiO étic…

Emilie Porée a la passion des rencontres et des voyages. Elle a donc trouvé un métier qui lui ressemble, qui attise sa curiosité, son goût des autres et des bons produits : acheteuse alimentaire pour Léa Nature. Son projet de reportages à l’étranger lui permet de tout concilier : partir à la découverte d’un continent et dresser le portrait de paysannes avec lesquelles elle travaille.

De l’Asie à l’Amérique latine…

En 2017, la jeune femme, alors étudiante, a réalisé une série de reportages en Asie, baptisée Look at her. Elle a ainsi parcouru la Thaïlande, le Laos, le Cambodge et le Vietnam à la rencontre de femmes aux parcours inspirants. Restauratrice, médecin, étudiante, sportive… autant de profils variés qu’Emilie a su dresser avec tendresse au cours de son voyage. De retour, Emilie n’a qu’une obsession, repartir ! Depuis le 14 août dernier, c’est enfin chose faite. Destination : l’Amérique latine.

Pour mener à bien son projet, Emilie a pris une année sabbatique. « L’aventure a commencé le 14 août dernier. Il m’a fallu du temps pour réunir les affaires nécessaires à mon voyage, notamment du matériel vidéo, photo et même un drone ! ». Emilie compte bien revenir avers une cargaison d’images. Clin d’œil à son premier projet Look at her, Emilie a intitulé celui-ci Look at farmers. En partenariat avec Léa Nature, Emilie a en effet décidé d’aller à la rencontre des femmes qui travaillent dans les filières de Jardin BiO étic :

  • Les filières sucre et cacahuète du Paraguay
  • La filière citron vert du Brésil
  • La filière quinoa de Bolivie

Des filières d’excellence cultivées sous le label Commerce équitable.

Du champ à l’assiette

« Ce voyage donne une nouvelle dimension à mon métier d’acheteuse. J’aimerais participer aux travaux des champs et loger au maximum chez l’habitant, notamment chez ces femmes paysannes qui vivent et travaillent dans des coopératives d’agricultrices. En séjournant une dizaine de jours à chaque fois, j’espère m’immerger dans leur quotidien et mieux comprendre la réalité du terrain », précise Emilie. « L’objectif est aussi de montrer comment se matérialisent les principes du commerce équitable, en donnant des exemples concrets ».

Pour ses produits cultivés à l’étranger, Jardin BiO étic privilégie en effet les partenariats noués dans la durée avec des coopératives. Des contrats pluriannuels assurent une stabilité financière aux producteurs, mais aussi un prix rémunérateur : un prix minimum garanti qui couvre les coûts de production. Cela signifie aussi que Jardin BiO étic finance des projets collectifs de développement (construction d’infrastructures, d’écoles ou de puits, amélioration de l’accès à la santé, mise en place de formations, actions sociales…).

« Se rendre sur la terre d’origine d’un produit est une façon de relier ce que nous mangeons à ses racines, de comprendre le processus de production du champ à l’assiette. Bien évidemment, il y a aussi une dimension humaine. Ces femmes sont une source d’inspiration pour moi. Entendre leurs parcours de vie me donne de l’énergie et du courage. Grâce à elles, je ne me donne plus de limiteJe me languis de partager ces rencontres avec vous, sur le site Jardin BiO étic et sur les réseaux sociaux ! », se réjouit Emilie.

Le mois prochain nous suivrons donc Emilie au Paraguay à la découverte de la filière sucre. Une étape qui attisera notre curiosité et nos papilles !