Limiter le sel avec Jardin BiO étic
mercredi 13 mars 2019

Sel : comment éviter de trop saler ?

 

Sel : quel est le bon dosage ?

Les messages sanitaires sont clairs : manger trop salé est mauvais pour la santé. Le sel est pourtant nécessaire. Alors pourquoi faut-il éviter de trop saler ? Comment réduire sa consommation sans renoncer au goût ? Car le plaisir, c’est le sel de la vie !

Les effets du sel sur la santé

Les campagnes d’information sanitaire ont déclaré la guerre au sel. Objectif : alerter l’opinion et les industriels sur les dangers d’une alimentation trop salée. Car s’il est un aliment indispensable au bon fonctionnement de notre organisme, en excès il se transforme en un véritable poison.

 Le sel, c’est bien. En abuser, il ne faut pas

Le sel alimentaire est issu de l’évaporation d’eau de mer ou de l’extraction terrestre. Il se compose de chlorure de sodium, indispensable à notre organisme. Le sodium est un minéral qui joue un rôle essentiel/crucial dans la physiologie des cellules. En effet, il permet une bonne répartition de l’eau dans le corps, régule la pression sanguine, contribue au bon fonctionnement des muscles et du cœur, et à celui de l’influx nerveux. Jusque ici tout va bien. Mais en excès, c’est une autre histoire ! Le sel augmente la pression artérielle, responsable de l’hypertension et de maladies cardiovasculaires. Il est un facteur de risque dans le cancer de l’estomac et favoriserait l’ostéoporose. Il est aussi l’ennemi numéro 1 de la rétention d’eau. En excès, l’addition est donc salée !

Sel : quelles quantités consommer ?

Les Français consomment entre 10 et 12g de sel par jour, soit près du double de la quantité quotidienne recommandée par l’Institut national du cancer (6g). Difficile de s’en rendre compte car le sel se cache partout. Naturellement présent dans les aliments, il et ajouté aux produits transformés : pains, fromages, céréales, biscuits, soupes en briques, plats cuisinés… Ce sel caché représente 90% de nos apports journaliers. Alors gardons la main légère sur la salière ! L’important est de trouver le juste équilibre. Il ne s’agit pas de bannir le sel, mais de limiter les aliments qui en contiennent beaucoup : chips, charcuteries, pizzas, frites, poissons panés… Par ailleurs, la plupart de ces aliments contiennent aussi beaucoup de gras. Mieux vaut donc les consommer avec modération. *

Comment cuisiner gourmand et peu salé ?

Pour réduire sa consommation, le premier réflexe est d’arrêter de saler avant même d’avoir goûté. Pour cela, la salière quitte la table, on la laisse au placard ! Au moment de cuisiner, et quitte à saler, privilégiez le sel non raffiné – donc moins blanc –, sortant directement de la mer ou de la terre. 100% naturel, sans transformation, ni traitement chimique, il contient des chlorures de sodium et des chlorures de magnésium bénéfiques pour notre santé. Mais saler n’est pas la seule façon d’exhauster les saveurs…

« Passe-moi le sel »… c’est fini !

Désormais, dites plutôt : « passe-moi le basilic, cerfeuil, persil, gingembre, cumin, paprika, curry… « . Les herbes, aromates et épices relèvent le goût de vos préparations tout en apportant fantaisie, saveur et originalité !

Jardin BiO étic vous propose des recettes riches en légumes et en aromates, sans ajout de sel. Ainsi, avec la pulpe de tomate, les haricots verts extra fins, les petits pois, les champignons de Paris émincés, le bouillon cube légumes ou volaille sans sel ajouté, vous pouvez mettre votre grain de sel… sans saler !

 

sources :

* https://www.anses.fr/fr/content/le-sel